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Posté le 16/02/2017

Du caractère, moins de réussite



Il y a du positif dans ce nouveau match nul (1-1) que les Bisontins sont allés chercher. Comme contre Ivry, avec la fatigue en plus dans les jambes, le BFC se dit qu’il aurait pu perdre un match qu’il aurait néanmoins dû gagner, en étant plus tueur.



Besançon n’aime pas perdre contre Besançon. Les parieurs n’auraient guère fait leur affaire sur ce match d’échecs sanctionné d’une parité attendue. A défaut d’avoir enthousiasmé leur public, les deux équipes de la capitale franc-comtoise ont eu du mérite. Sur ce terrain, alourdissant un peu plus des jambes qu’il va falloir soigner en prévision de samedi, « Rouges » et « Bleus » ont essayé. Et ce n’était pas une mince affaire. L’opposition aurait vite pu se transformer en guerre de tranchée, mais ce n’est pas vraiment l’ADN de deux équipes que certains adorent opposer, alors que le respect mutuel est évident chez les joueurs.

Loué par les acteurs, l’état d’esprit a en effet été remarquable. A ce niveau, les deux équipes, vu leur classement, avaient à vrai dire tout à perdre si elles avaient multiplié les fausses notes. Gentillet, ce derby a figé les positions, ce qui restera assez symbolique d’une situation bisonto-bisontine. Cela confirme aussi, trois jours après Ivry pour le BFC, que match en retard, en fin d’hiver à Besançon, rime souvent avec scénario froussard. Certes, les joueurs de Hervé Genet, car ils sont beaucoup plus solides, résistants et cohérents dans le jeu, talonnent leurs trois principaux rivaux
directs (Ornans, Racing et Moissy). Mais ils avaient, comptablement, possibilité de faire mieux. Vieille rengaine cette saison.
 

Crolet, décisif à son entrée


Dans une première mi-temps cadenassée, où le Racing avait débuté dans un 4-4-2 novateur et louable, les partenaires de Mathieu Gégout auraient dû ouvrir la marque. Dans la foulée d’une volée à l’image du match du capitaine des « Bleus », Boussaïd avait eu cette occasion en or (33e). Eloquent parallèle avec la venue d’Ivry. Celle-ci s’était, quand même, accompagnée d’un panache bien plus affirmé dans le jeu. L’effet, c’est à peu près certain, d’une crispation que l’on ne retrouve pas dans les statistiques. Pour avoir beaucoup tenté (14 tirs), le BFC a également particulièrement été maladroit sur les phases arrêtées.

Il a ainsi fini par s’exposer. Alors que Lafrance, sur le seul temps fort du Racing de ce deuxième acte, avait failli ouvrir la marque, Di Pinto, très bon, décocha dans la foulée une frappe limpide sous la latte (1-0, 54e). Le Racing, soit moins en jambes, soit tétanisé par le score, s’est arrêté là. Il s’est néanmoins arraché, à l’instar du constant El Achak, pour défendre son bien. Cela n’aura duré qu’un quart d’heure. La faute à un BFC d’une rare sérénité, quand ce ballon, d’abord bien sauvé par Caleiras, revient, sur la remise de Boussaïd, dans les pieds d’un Yohan Crolet (tout juste entré) parfait sur le coup (1-1, 68e). Il soufflait bien ce vent d’espoir chez « les Bleus », d’un coup apostrophés par leurs supporters.

Le coup parfait n’était pas si loin. Quelques centimètres. Puisque Feltz, de cette remise pas assez appuyée de la tête, avait failli permettre à Cuenin de jouer ce rôle de père fouettard auquel il prend goût (90e). Depuis son banc, Hervé Genet gardait un sourire qui valait soulagement. Peut-être même satisfaction. Surtout celle, d’après nous, de sentir une équipe qui lui ressemble de plus en plus : valeureuse et battante. La gourmandise voudrait un peu plus. Mais le maintien, c’est vrai, ne réclame pas autre chose.

Maxime Chevrier

 
 


Racing et BFC 1-1.
Besançon
. Stade Léo-Lagrange. Temps frais. Terrain très difficile. Environ 900 spectateurs. Arbitrage de M. Orta assisté de MM. Isabey et Moreau. Mi-temps : 0-0.
Les buts : Di Pinto (54e) pour le Racing ; Y. Crolet (68e) pour le BFC.
Racing : Caleiras - Feltz, Diot, Pillot, El Achak - Trousseau (puis Girod, 84e), Adjakly (puis Revoy, 87e), Lafrance (cap), Dias - Sy (puis Maatoug, 73e), Di Pinto
Non utilisés : Konaté et Ontani.
Ent. : Michaël Isabey.
BFC : Buisson - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - Hakkar (puis Y. Crolet, 61e), Cuenin, M’Boa - Boussaïd, N. Louhkiar (puis Visiedo, 84e), Gégout (cap)
Non utilisés : Nandjui, Cheikh et Maillot.
Ent. : Hervé Genet.


Comme contre Ivry, Boussaïd, sur cette action, et le BFC auraient dû ouvrir le score. Mais le comportement d’ensemble est bon. Photo Loïc Petitjean


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