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Le calage en côte

Posté le 17/03/2019


C’est au moment où on les attendait au tournant, que les Bleus ont présenté leur copie la moins aboutie, en 2019. Même s’ils ont eu le mérite de revenir au score (1-1), ce coup d’arrêt tombe dans ce derby face au Racing, où il fallait produire un jeu qui n’est pas venu. Un classique du genre.



Besançon bute contre Besançon, devant du monde en appel de sensations. Vous pourrez prendre le problème dans les deux sens, selon les affinités, voilà quatre saisons que le constat fait bien davantage avancer les affaires des adversaires extérieurs que celles du foot bisontin. La preuve en images, encore ce samedi soir. Le Besançon Foot, il est vrai pas destiné, à la base, à assumer le rôle d’un prétendant en National 3, a abandonné, dans un moment charnière, deux points peut-être très pénalisants, contre son voisin.

Que l’on soit clair, le Racing n’a rien volé, dans ce partage des points. C’est même un euphémisme, si l’on se réfère à un premier acte où le contenu, la qualité intrinsèque balle au pied, a clairement penché en faveur des « Rouges ». Est-ce au final si surprenant que cela ? Le Besançon Foot, que nul n’attendait, faut-il le rappeler, 5e, avec 14 points d’avance sur le Racing, ne possède ni le vécu, ni l’expérience, et encore moins les moyens, pour que l’on soit en mesure d’exiger de lui une prestance régulière, y compris et surtout dans les sommets d’une saison. C’est donc tombé au mauvais moment ; les joueurs de Hervé Genet n’ont pas su, contrairement à leurs dernières sorties brillantes, se montrer conquérants et dominateurs.
 

Pas le jeu, mais pourtant les occaz…


Assez longtemps même, leur copie fut pâlichonne. Il aura fallu ce geste pur de Rafael Dias, sur un coup franc superbe qu’il avait lui-même obtenu, pour véritablement changer le cours des choses (1-1, 71e). Comme à l’aller, ce coup de pied arrêté aurait pu faire plier à lui seul le Racing. Car derrière, le même Dias, dans tous les bons coups ce samedi, rate d’un rien le statut de héros. Sa tête, qui était retombée sur la transversale de Horiot (80e), était frustrante, mais que dire de ce dernier ballon qui s’envola (90e+2) ! « Il rebondit et il y a la fatigue aussi… » a reconnu l’ex-Sochalien, avec cette lucidité qui lui avait donc manqué, à ce moment fatidique.

A l’instar d’une équipe du Besançon Foot qui se bat et qui a des valeurs, il serait mavenu de lui en tenir rigueur. Ce serait, on le redit, oublier que le Racing, certes finalement dominé sur le ratio des très grosses occasions (4-3), ne méritait vraiment pas la défaite, dans ce derby. Mais cela aurait pu (ou dû) arriver. Car contrairement au premier essai non converti de M’Baiam, le but de la tête refusé à Dias, couvert par El Katch, l’avait été pour des raisons baroques (52e). Sans doute le tournant, puisqu’une minute plus tard, Hakkar avait joué les bourreaux. L’ancien de la maison bleue, excellent avec son compère Robert, au point que le Besançon Foot a dû revoir ses plans dans l’entrejeu, était entré, 40 mètres durant, comme dans du beurre, dans une défense bisontine, où El Achak (en course-poursuite) et Cuenin (embarqué dans la feinte) furent réduits au rôle de figurants (0-1, 53e).

C’était à ce moment-là logique, et malgré cette décision arbitrale, puisque l’excellent Vauthey avait sorti, de cette manière qui lui est propre, une frappe de Bidouzo (41e). Peu après l’ouverture du score et sur un contre, le portier bisontin avait même soufflé sur cet amour d’extérieur de Ramdani que n’avait pu récupérer le même Bidouzo (64e). Rien d’anormal, ni de bien surprenant, finalement, que Besançon se soit encore (NDLR : 4e fois sur 8 confrontations) retrouvé dos à dos avec Besançon. L’effet neutralisant, que n’avaient pas voulu cerner, à l’époque, un ou deux dirigeants disons peu visionnaires, agit toujours, sans que cela ne puisse incomber aux acteurs actuels.

Maxime Chevrier



Devant un public bisontin en attente, Jordan Machado et le Besançon Foot n'ont pas été dans la lignée de leurs dernières sorties. Photo Loïc Petitjean


Fiche technique

Besançon Foot 1-1 Racing


Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps clément. - Pelouse rapidement détériorée. Environ 1700 spectateurs. Arbitrage de M. Pardal assisté de MM. Tahani et Moreau. Mi-temps : 0-0.


Avertissements : Adjakly (25e) au Besançon Foot ; Revoy (49e) au Racing Besançon.


Buts : Dias (71e) pour le Besançon Foot ; Hakkar (53e) pour le Racing.


Besançon Foot

Vauthey - Lafrance, Pillot, Cuenin (cap), El Achak - Calonge, Adjakly - Mebrak (puis Di Pinto, 72e), Dias, Machado (puis Dirand, 86e) - M’Baiam (puis Atangana, 79e)
Non utilisés : Cyprien et Keller
Ent. : Hervé Genet.


Racing

Horiot - El Katch, M’Bimba, Revoy, Pouille - Hakkar, Robert - Ramdani, Bidouzo (puis Mazeghrane, 81e), Batgi - Belhaj (cap)
Non utilisés : Perrot, Boudiba et Bouchité
Ent. : Jean-Marc Trinita.


Devant un public bisontin en attente, Jordan Machado et le Besançon Foot n'ont pas été dans la lignée de leurs dernières sorties. Photo Loïc Petitjean

Fiche technique

Besançon Foot 1-1 Racing


Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps clément. - Pelouse rapidement détériorée. Environ 1700 spectateurs. Arbitrage de M. Pardal assisté de MM. Tahani et Moreau. Mi-temps : 0-0.


Avertissements : Adjakly (25e) au Besançon Foot ; Revoy (49e) au Racing Besançon.


Buts : Dias (71e) pour le Besançon Foot ; Hakkar (53e) pour le Racing.


Besançon Foot

Vauthey - Lafrance, Pillot, Cuenin (cap), El Achak - Calonge, Adjakly - Mebrak (puis Di Pinto, 72e), Dias, Machado (puis Dirand, 86e) - M’Baiam (puis Atangana, 79e)
Non utilisés : Cyprien et Keller
Ent. : Hervé Genet.


Racing

Horiot - El Katch, M’Bimba, Revoy, Pouille - Hakkar, Robert - Ramdani, Bidouzo (puis Mazeghrane, 81e), Batgi - Belhaj (cap)
Non utilisés : Perrot, Boudiba et Bouchité
Ent. : Jean-Marc Trinita.





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