Malgré la victoire (1-0), le Besançon Foot s’est montré peu inspiré contre une équipe de Roche/Novillars, qui a joué crânement sa chance. Le milieu bisontin le reconnaît : « Le coach nous avait pourtant prévenus que l’adversaire jouerait de façon très regroupée, mais on a réagi de façon trop précipitée, en se montrant trop impatients. On s’est peut-être vu trop beaux aussi… il faut comprendre ce qui n’a pas marché... »

Une lucidité bienvenue, qui n’empêche cependant pas la satisfaction, avec ces trois points obtenus, dans la difficulté. « Notre prestation est décevante, surtout à domicile, mais on ne va pas faire la fine bouche : au moins, on a su l’emporter. C’est le positif par rapport au match à Dijon, où à l’inverse, on avait produit du jeu et mis les ingrédients, mais d’où on revenait avec une défaite. » Et surtout cette victoire au forceps contre Roche/Novillars, c’est, selon le joueur, « le genre de résultat qu’on n’aurait pas réussi à aller chercher la saison dernière. »

Le Besançon Foot est donc « en progression » incontestable et sait à quoi s’attendre pour les prochaines rencontres, à commencer par la réception de Valdahon/Vercel, dès le week-end prochain. « On va déjà être encore plus attentifs aux consignes du coach pour bien préparer le match. Il faut prendre le temps et ne pas s’impatienter outre mesure, en s’attendant à marquer quatre ou cinq buts chaque fois. » Le foot n’étant en effet pas une science exacte ; le milieu bisontin préfère donc remettre un peu de mesure, mais nourrit toujours une grande ambition, surtout « qu’il se sent de mieux en mieux sur le terrain » mais concède devoir encore travailler « sa constance dans le jeu ». Un Yannick Cyprien, un peu à l’image de son équipe, en fait. « Il y a un peu d’excès de jeunesse, je pense. Mais dans le même temps, il y a un souci de bien faire. »

Ce Besançon Foot a du caractère, à lui de le prouver encore, dans la période décisive qui arrive.

Propos recueillis par Benjamin Gonnot