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Posté le 24/07/2019

La vision reste partielle



Jamais ridicule, loin s’en faut même, face à un FC Mulhouse à qui il rend une division, le Besançon Foot aurait même mérité, sur la physionomie et les occasions, mieux que ce revers (3-2). Dans l’esprit, il a sans doute moins de valeur que la progression sensible apparue.



On sait qu’on ne sait pas encore totalement. C’est assez normal à ce stade préliminaire et c’est la raison pour laquelle calme et recul doivent prendre le pas sur toutes les considérations, au moment des analyses. Côté ambiguïté, après deux premiers matches amicaux, force est néanmoins de reconnaître qu’on ne sait pas encore totalement si la meilleure défense du championnat de l’exercice précédent, en Bourgogne Franche-Comté, sera toujours en mesure de l’être, dans quelques semaines.

Dans le registre purement défensif, on ne remplace pas, comme ça, des garçons de valeur comme Cuenin et Calonge. « Mais quitte à me répéter, c’est surtout de la rigueur, qu’il manque actuellement » cible Hervé Genet. Six buts concédés en deux rencontres, c’est évidemment trop, pour l’instant. Quatre ont été consécutifs à des coups de pied arrêtés. Deux penalties contre Roche-Novillars, deux corners à Mulhouse, où les attitudes n’y étaient pas. Juste avant la pause, Essomba, complètement oublié au deuxième poteau, se chargeait de rappeler, de la tête, quelques principes fondamentaux (2-1, 40e).
 

Toujours ce manque de réalisme


C’était dommage, un peu bête même, bien que Mulhouse, dans son antre du stade de l’Ill et sur son billard, avait attaqué cette partie pied au plancher, contraignant Vauthey à trois interventions en l’espace d’à peine deux minutes. Le temps de sortir de cette torpeur initiale, le Besançon Foot avait fait mieux que se rebeller. Quelques automatismes, notamment dans l’association Adjakly-Diaby, laissaient entrevoir de belles choses, alors que Dias, un cran devant, reprenait du service. Sur un exploit personnel, les Francs-Comtois passaient même devant, avec cet amour de frappe enroulée, lucarne opposée, d’un joueur à l’essai (0-1, 25e).

Joie de courte durée, puisque Essomba, profitant de largesses et d’oublis de replacement, égalisait sur l’engagement (1-1, 26e). A partir de ce moment-là, c’est bien Besançon, qui allait se procurer les plus grosses occasions. Bonazo, le portier mulhousien, sortait deux duels, face à un autre joueur à l’essai (33e et 35e) et la frappe de Drais, au retour des vestiaires, faisait passer le frisson (48e). « Dans le jeu, c’est mieux. Après, ce n’est pas évident avec les différents essais et tentatives que nous faisons ». Hervé Genet a raison. Privé du premier marché, avec les atermoiements administratifs connus au début d’été, le Besançon Foot n’a pas pu spéculer, directement, sur son excellente saison passée.

Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. La preuve ce mardi. Face à cet adversaire de National 2, l’égalisation, sur penalty (2-2, 56e), d’un Mebrak dont il faudra surveiller l’évolution de sa blessure musculaire (élongation ?), avait semblé plus que légitime. Avec plus de réalisme, défaut qu’il faudra assurément corriger, un autre résultat aurait même pu être enregistré. A l’inverse, Diouf avait, à la retombée d’un corner, puni certaines absences individuelles, sur ces phases arrêtées (3-2, 61e). La suite se chargera d’en dire beaucoup plus. Après un gros bloc d’entraînement, d’une semaine, la prochaine réception de Jura Dolois, mercredi prochain, aura valeur de test.

Maxime Chevrier


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Les Bisontins, unis et ensemble : une image qu'on espère voir souvent cette saison. Photo M.C.



Les Bisontins, unis et ensemble : une image qu'on espère voir souvent cette saison. Photo M.C.





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