C’était un match pour dimensionner la deuxième partie de saison. Les U18 filles du Besançon Foot l’ont particulièrement bien réussi, en dominant (3-0) Montbarrey, sur des réalisations de Clara Chateau, Emilie Hugues et Laurette Simao. « Ce résultat confirme nos ambitions et il s’est joué dans les têtes, avec le cœur et pas mal d’autres choses » estime Mathieu Husy, l’entraîneur bisontin.

Pour éviter toute déception, il fallait se dépouiller collectivement et ne pas envisager de faire la différence individuellement. « Je dirais que c’était plutôt un bon match de notre part, malgré quelques temps faibles. On a su être une équipe soudée en produisant de belles phases de jeu. Il faut encore travailler avec le même sérieux afin de progresser comme on est en train de le faire » estime Emilie Hugues.

« Le travail paie »

En face, Montbarrey avait tout à gérer, mal à l’aise sur un terrain synthétique. Ainsi, le coach adverse, qui vivait sa première sortie 2018, n’a pas pris de risques, laissant sa charnière centrale annihiler la totalité de nos offensives par des renvois longs. Les Doubistes, qui n’y étaient pas forcément coutumières jusqu’ici, passaient alors les deux tiers du temps dans le camp adverse ; le fruit d’une organisation tactique ciselée pour l’occasion.

La mi-temps cassa sans doute ce rythme. « On a commencé à subir, reculer, et se mettre en difficulté » retient le staff. Le fait de faire le break à 15 minutes de la fin mit fin aux espoirs bourguignons. Le Besançon Foot ponctuant même la rencontre d’un troisième but pour un succès net et sans bavure. « Aujourd’hui, nos filles ont su se mettre au diapason et ainsi appliquer dès l’entame de match nos consignes. Impact, animation offensive, concentration… bref, l’alchimie mentale, tactique et physique ont été pour moi la clef de cette belle victoire » apprécie Jérémie Rolet, l’entraîneur adjoint.
De son côté, Mathieu Husy, qui avait « une pensée particulière à une joueuse de Montbarrey qui, par souci de santé, ne peut profiter pleinement de sa passion » a aimé le « match plein tactiquement, techniquement et surtout mentalement… Le travail paye ! ».

Photo Laetitia Place